Le développement personnel -Fondations

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Stratégie pour apprendre

La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. –Albert Einstein

 

 Que signifie apprendre ? En mots simples, « apprendre » consiste en la création d’une relation entre 2 choses. Quelque chose que vous savez déjà et quelque chose d’inconnu.

On apprend donc grâce à ce qu’on connaît déjà. Cela signifie également qu’au plus au sait, au plus facilement on peut apprendre. Si une personne qui vous enseigne ne réussit pas à vous apprendre ou faire comprendre, cela signifie qu’elle n’a pas réussi à trouver les bonnes références que vous pouvez utiliser pour faire la relation avec quelque chose que vous connaissez déjà.

Une stratégie est une façon spécifique d’organiser vos ressources de telle façon à atteindre constamment un résultat spécifique.

Stratégie pour enseignant : si vous enseignez, faites en sorte de donner différentes références et métaphores pour permettre la création de ces relations.

Stratégie pour enseigné : si vous voulez apprendre plus facilement, il s’avère donc nécessaire d’augmenter vos connaissances et expériences pour permettre un maximum de relations.

Du stimulus à la sagesse

Être conscient que l’on est ignorant est un grand pas vers le savoir. Benjamin Disraeli

Comment atteindre la sagesse ? Quelle différence entre l’information et la connaissance ? D’où vient la connaissance ? On entend souvent que le pouvoir est dans l’information. Est-ce vrai ?

Un petit éclaircissement me paraît utile dans la recherche de la richesse intérieure et extérieure. Il y a en effet divers stades avant d’atteindre la sagesse et que l’information est loin d’être l’étape ultime.

Dans la modélisation de cette hiérarchie,  la « pyramide de la sagesse », au plus on monte dans la hiérarchie, meilleure est la compréhension.

Pyramide de la sagesse

Ainsi, à la base, nous avons un stimulus.

Le stimulus engendre une donnée qui correspond à un fait, à une observation mais qui n’apporte aucun élément de compréhension.

Ensuite, vient l’information qui donne un sens aux données en les interprétant et permet de répondre aux questions « qui », « quoi », « où ».

Des informations combinées permettent de donner du savoir, c’est-à-dire des connaissances acquises par étude. C’est ce que nous retrouvons dans les différents ouvrages scolaires.

La connaissance, proche du savoir, est l’internalisation individuelle de celui-ci et est donc différente pour chaque personne. En lisant un ouvrage scolaire, chaque personne interprétera et internalisera le savoir en fonction de son expérience, de ses convictions, de son vécu et de son état mental. La connaissance permet de répondre aux questions « comment », « pourquoi » et est donc bien une élévation dans la pensée.

Pour atteindre la sagesse, il est nécessaire de passer par ces différentes étapes et de mettre en pratique la connaissance et de prendre le temps de la réflexion. On ne peut atteindre la sagesse sans pratique et réflexion.

Quelle différence entre connaissance et sagesse ?
Est-ce réellement si important d’atteindre ce dernier niveau ?

La réponse est que cela fait TOUTE la différence et je vais donner un exemple simple et parlant pour l’expliquer : le concept de l’amour.

Une personne qui fait une étude sur le sujet peut relativement facilement réussir à atteindre le niveau de la connaissance. En effet, de nombreuses études expliquent comment l’attirance (le stimulus) est créée, comment la biologie du corps fonctionne, quel processus chimique se met en place,…

Mais est-ce que cela suffit pour comprendre l’amour ?
Est-ce que le niveau de connaissance suffit ?

Il y a en fait des concepts qui ne peuvent réellement être compris sans un minimum de sagesse. Et ce sont généralement les concepts les plus importants qui nécessitent cette élévation.

Cela sous-entend qu’il y a également différent niveaux de sagesse. Car on devient « sage » lorsqu’on pratique une connaissance et qu’on prend le temps de la réflexion. Ce qui revient à internaliser la sagesse. Cette internalisation étant individuelle et dépendant de notre vécu et de nos expériences, la sagesse améliore la sagesse.

Ce qui signifierait qu’il faudrait au minimum être « sage » pour réellement apprécier les choses comme il se doit. Mais que ce n’est que le début car à ce stade, la route de la compréhension ne fait que commencer.

Cône de Dale – Arrêtez de lire, il est temps d’agir

Savoir est peu de chose, l’essentiel est de savoir tirer parti de ce que l’on sait. -Montaigne

  • Selon ce cône d’apprentissage, au bout de deux semaines, nous mémorisons :
    • 10% de ce que nous lisons
    • 20% de ce que nous entendons
    • 30% de ce que nous voyons
    • 50% de ce que nous entendons et voyons
    • 70% de ce que nous disons
    • 90% de ce que nous disons et faisons

Ce principe illustre l’importance de partager nos connaissances et d’agir vu le haut pourcentage de mémorisation associé. Il faut donc prendre part à des activités plus actives (parler, faire) et éviter de juste lire, écouter et regarder (activités passives).

Il faut toutefois mentionner que certains remettent en cause les pourcentages associés au cône car ceux-ci auraient été ajoutés sans fondement réel suite à l’étude d’Edgar Dale.

Que ces chiffres soient exact ou non, nous pouvons constater que des activités passives seules ne peuvent  nous donner une éducation complète et qu’il est donc nécessaire de pratiquer ce que nous apprenons.

Besoin et désir

Le plus grand voyage n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même. Ghandi

Le besoin est une nécessité ressentie, d’ordre physique, social ou mental. La satisfaction ou non-satisfaction (manque) s’exprime à travers des sensations : la faim exprime le besoin de manger, la satiété signale le besoin satisfait ; la peur exprime le besoin de sécurité, le calme signale le besoin satisfait…

Le besoin est une nécessité en cela que, s’il n’est pas satisfait, il bloque le processus de vie (besoins vitaux) ou de développement de l’individu (besoins sociaux, besoins mentaux…).

Le désir est exprimé par le cerveau inconscient sous forme d’une émotion qui en signale la présence et la satisfaction ou la non satisfaction (manque), le désir peut s’exprimer et se définir – c’est en ce sens qu’il est conscient –, mais son origine est inconsciente, un peu plus élaborée que le besoin. Il serait une sorte de sublimation d’un besoin précisé, imagé, que l’on peut voir, imaginer, on en rêve, et c’est ce qui fait sa force. Par exemple, tout individu a besoin de survivre en cas d’attaque, par la contre-attaque ou la fuite (actions inconscientes ou instinctives). En revanche, vouloir posséder une moto est un désir. C’est une vision comportementaliste du besoin et du désir.

La libido (le désir chez Freud) est non seulement l’expression du désir sexuel mais également la sensation de bien-être, en rapport avec la satisfaction de ce désir. C’est un processus largement inconscient; la vision freudienne du désir a largement inspiré la publicité.

La vente utilise le désir, la libido, pour combler le besoin et le désir. Le besoin est un sentiment de manque ou de privation accompagné d’un désir de le voir disparaître. L’acte inconscient d’achat est largement inspiré par le désir compulsif.

La pyramide des besoins

La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information. -Albert Einstein

La pyramide des besoins est une représentation de la hiérarchie des besoins. Une théorie de la motivation élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow.

La pyramide est constituée de cinq niveaux principaux. Selon Maslow, nous recherchons d’abord à satisfaire chaque besoin d’un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide.

Extrait de L’essentiel sur le développement personnel

By | 2018-12-12T13:15:48+00:00 novembre 30th, 2018|DEVELOPPEMENT PERSONNEL, Fondations|Commentaires fermés sur Le développement personnel -Fondations

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